Publication COSMOS
Le COSMOS publie les résultats de son enquête "Féminisation des structures sportives"
Le COSMOS signait, le 30 juin 2021, l'Appel de Paris pour l'égalité femmes-hommes dans le sport. Depuis, le COSMOS s'engage et travaille sur l'enjeu majeur que représente la féminisation dans la pratique et la direction des structures sportives. Dans ce cadre, le COSMOS a initié une seconde vague d’enquête sur la féminisation de ses structures.
1209 structures sportives ont participé à l'enquête COSMOS. Parmi elles, 97% sont des associations et 75% emploient moins de 7 salariés. Ce panel représente un tissu associatif dense et de proximité.
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La féminisation du sport en plein essor : les structures sportives en première ligne
Depuis plusieurs années, les politiques sportives s’attachent à encourager la pratique sportive féminine. Cette volonté se traduit par des initiatives concrètes, comme le montre l’enquête du COSMOS, qu’il convient de soutenir et déployer massivement. En effet, cette étude révèle que les femmes représentent 39% des effectifs pratiquants au sein des associations sportives interrogées.
Des axes restent également à améliorer si on observe la proportion d’élues (33.2%), de salariées (26%) ou encore de dirigeantes salariées (8.2%) dans les structures sportives.
Augmentation des initiatives des structures sportives
44% ont ou vont nommer un·e référent·e féminisation (+14 points de pourcentage par rapport à 2022)
Près de la moitié des répondants ont ou vont nommer un·e référent·e « féminisation ». Un choix qui permet de donner une importance accrue à la féminisation du sport mais aussi d’en faire un axe de développement central et suivi. Cette désignation concerne d’ailleurs à 87% une personne de l’équipe dirigeante (élue ou salariée) de la structure et à 73% une personne bénévole.
Les structures n’ayant pas nommé de référent·e féminisation évoquent deux raisons : 46% estiment ne pas disposer des ressources nécessaires (humaines, financières) et 35% n’en voient pas la pertinence pour leur structure.
60% ont ou vont initier au moins une action liée à la féminisation en 2023 et 2024 (+7 points de pourcentage rapport à 2022)
Les actions de féminisation se concentrent majoritairement sur le développement des pratiques avec 89% des initiatives. Ce chiffre reste stable par rapport à la dernière vague de l’étude. Si les actions sur d’autres thématiques s’intensifient, elles demeurent toujours minoritaires : près de 28.69% déclarent initier des actions liées à la gouvernance, 18.73% sur la formation et seulement 9.97% en faveur de l’emploi.