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Enquête COSMOS sur la féminisation des structures sportives

Conduite début mars 2022 auprès des adhérents du COSMOS, cette enquête s’inscrit dans le plan d’action de l’équipe pilotée par la référente féminisation Magali Tézenas du Montcel, suite à la signature de l’Appel de Paris par le COSMOS en juin 2021. Le panel de répondants est composé de 836 structures du sport pour la plupart associatives (97%) et de très petite taille (75% emploient moins de 7 salariés).

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Etat des lieux de la féminisation

L’incitation à la pratique féminine, qui est au cœur des préoccupations des politiques sportives depuis plusieurs années, produit de plus en plus d’effets dans l’écosystème sportif et plus particulièrement au sein des associations qui le compose.

L’enquête COSMOS tend à confirmer cette dynamique, puisque le public féminin représente en moyenne 42% des effectifs pratiquants au sein des structures interrogées.

Cependant, des axes de progrès existent si on observe la proportion d’élues (32%) et de salariées (31%) ou encore de dirigeantes salariées (8%) dans les structures sportives. Alors que l'adoption de la loi visant à démocratiser le sport en France (définitivement adoptée par l’Assemblée nationale le 24 février 2022) obligera dès 2024 la parité femme-homme dans les instances dirigeantes des fédérations sportives au niveau national, et dès 2028 au niveau régional, une petite majorité des structures sportives répondantes initient des actions concrètes. 

L'action des structures sportives

Quelques mois après sa signature, on observe que près d’un répondant sur deux (45%) a déclaré avoir pris connaissance de l’Appel de Paris, visant à favoriser la féminisation dans tous les domaines du sport.

30% ont nommé un(e) référent(e) féminisation.

Mieux : un tiers des répondants ont d’ores et déjà nommé un référent « féminisation ». Un choix qui permet d’institutionnaliser les enjeux liés à la féminisation, d’en faire un axe de développement central et récurrent au sein d’une structure proactive. A ce titre, 36% des référent(e)s disposent d'une équipe de pilotage.

Ceux qui n’ont pas encore franchi le pas donnent deux raisons principales à leur attentisme : 42% estiment ne pas disposer des ressources nécessaires (humaines, financières) et 32% n’en voient pas la pertinence pour leur structure.

53% ont ou vont initier au moins une action liée à la féminisation dans les 12 derniers/prochains mois.

Des actions qui portent aujourd’hui en très large majorité sur le développement des pratiques (90,3%). Si certaines initiatives sur d’autres thématiques commencent à se mettre en place, un travail doit être mené pour encourager cette diversification : près de 24% déclarent initier des actions liées à la gouvernance, 17,6% sur la formation et seulement 8,5% en faveur de l’emploi.

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